« Je suis en retard, en retard, en retard ! »

La montre du Lapin Blanc bat la mesure d’une angoisse invisible : celle du temps qui passe. Chez Lewis Carroll, cette course effrénée n’est jamais anodine. Elle incarne une peur sourde : celle de grandir, de changer, de perdre l’enfance.
L’enfance en suspens
Lewis Carroll a toujours montré un grand intérêt pour ce moment fragile qu’est l’enfance. Chez lui, elle n’est pas une étape : c’est un royaume. Mais c’est aussi un royaume menacé.
Dans Alice au Pays des Merveilles, Alice ne cesse de changer de taille, de perdre le contrôle de son propre corps. À peine croit-elle se stabiliser qu’elle grandit à nouveau, ou rapetisse sans raison. Ces transformations traduisent, au fond, l’angoisse de ne plus être à sa place, de ne plus savoir qui l’on est.
Le temps et le tarot
Dans mon tarot inspiré de Carroll, comme dans ses écrits, le temps est un personnage à part entière.
On le retrouve notamment sur l’arcane de La Roue de Fortune, qui nous montre que le cycle du temps est implacable, imprévisible.

Grandir sans trahir
Le tarot, comme l’œuvre de Carroll, explore une vérité simple et vertigineuse : grandir est inévitable, mais comment rester fidèle à l’enfant que nous étions ?
Chaque arcane devient une étape initiatique, un moyen d’apprivoiser le temps, de ne plus le subir. Pas pour revenir en arrière, mais pour réconcilier en soi l’enfant et l’adulte, l’élan et la sagesse, la nostalgie et la croissance.
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